› Les chateaux et manoirs

LE CHATEAU d’OMONTVILLE à Denneville

Le château d'OMONTVILLE, que possédait au temps de la révolution Pierre-Marie EUSTACE D'OMONTVILLE, est une belle demeure entourée d'un îlot carré, de douves, dont la façade style Louis XIII s'encadre de deux tours, une ancienne à gauche, l'autre néo-renaissance... Les arbres de l'avenue, les futaies qui l'entourent et un jardin dessiné donnent grande allure à la cour d'OMONTVILLE

En curant les douves en eau, trois canons de fer ont été repêchés, deux explosés à la gueule, le troisième intact ; la forme suggérerait le XVIe ou XVIIe siècle. Le château fut sans doute assez important puisqu'armé d'artillerie, les nombreuses meurtrières d'armes à feu en sont une autre preuve.

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LE MANOIR du PARC - départementale n° 650 à St Lô d’Ourville

Le manoir du Parc a succédé à un château primitif des 11e et 12e siècles avec motte, détruit sur l'ordre de Philippe Auguste au début du 13e siècle. La construction du logis principal a débuté aux environs de 1400, s'est poursuivie dans les années 1500-1540 et s'est terminée aux environs de 1600. La chapelle daterait des environs de 1450. Les communs s'échelonnent du 15e au 17e siècle. Il s'agit d'un ensemble manorial complet, avec logis seigneurial et logis en dépendance protégés par un mur défensif, chapelle, colombier, moulin, pressoir, douves, vivier, jardin fossoyé et bâtiments agricoles en cour fermée autour du logis.

Eléments protégés Monuments Historiques Le corps de logis principal avec son aile en retour, en totalité ; l'ensemble défensif à l'ouest du logis ; les façades et toitures du pressoir et du moulin ; la chapelle, en totalité ; dans la basse-cour : les façades et toitures de la grange, des communs ouest et des deux charretteries, ainsi que le porche ; les douves, le vivier et le jardin fossoyé. (cad. D 89, lieudit Le Parc, 90, 92, lieudit Le Parc d'Ourville, 93, lieudit Le Jardin de l'Epine) : inscription par arrêté du 27 novembre 2000

Périodes de construction : limite 14e siècle 15e siècle;15e siècle;16e siècle;17e siècle

en savoir plus : https://www.encotentin.fr/patrimoine-culturel/manoir-du-parc/

LE MANOIR de MONTFIQUET - bourg de Port-Bail 

par Jean Barros, historien

Le manoir de Montfiquet, situé dans le bourg de Portbail ( propriété privée, visible de la rue ) qui semble être une construction de la fin du XVIème siècle ou du début du XVIIème siècle, a beaucoup souffert à la libération et a été très restauré. Une tour ronde est accolée au logis. Ce qui reste des communs, en face du logis, après avoir longtemps servi de garage pour le matériel des sapeurs-pompiers, abrite aujourd’hui la médiathèque.

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LA FERME-MANOIR de la VALETTE au nord du havre 

par Jean Barros, historien

Situé à l’extrémité nord du havre de Portbail ce manoir ( propriété privée ) est constitué d’une cour entièrement fermée par des bâtiments et des murailles, à laquelle on accède par deux porches, l’un avec une porte charretière et l’autre avec porte charretière et porte piétonne.

C’est une construction du début du XVIIème siècle. Le logis, très remanié, contient une salle avec une grande cheminée dont le manteau est orné d’un écu sans armoiries. En face du logis, la grange ouvre sur la cour par une porte en arc plein cintre. La façade présente de nombreux trous de boulins. Au-dessus de la porte en arc plein cintre, une pierre calcaire porte l’inscription:

 « PIERRE LE ROSSIGNOL ME FIST BASTIR 1622 » 

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LE MANOIR DE LANQUETOT - D903

Par Jean Barros, historien

Les dernières décennies du XXème siècle ont vu progressivement , disparaître une partie des bâtiments de ce manoir ( propriété privée ) visible de la route D903: disparue la grande grange, au bord de la route, avec sa grand porte charretière et son escalier extérieur qui permettait l’accès aux greniers; disparue l’aile du début du XVIIème siècle avec ses fenêtres à frontons triangulaires et meneaux sans mouluration, son escalier en vis et ses cheminées à chapiteaux d’ordre ionique; disparu enfin le grand bâtiment, appelé » la grange » sur le cadastre de 1826, situé derrière le logis, avec ses portes en arc plein cintre à doubles rangées de claveaux et ses fenêtres étroites et petits jours à montants et linteaux chanfreinés ( XVème ou XVIème siècle ). Vu depuis la route, le colombier paraît intact mais, vue de l’autre côté, la maçonnerie détruite laisse apercevoir par un trou béant l’intérieur de l’édifice avec ses niches à pigeons (boulins).  

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LES MANOIRS DE LA GRANDE RUCQUEVILLE 

par Jean Barros, historien

Il y a, dans ce hameau deux édifices remarquables (propriétés privées)
La Ferme de la Volière a conservé une grande tour carrée qui a servi de colombier. Elle est accolée à l’extrémité du bâtiment de ferme. On accède au rez-de-chaussée par une porte en arc plein cintre, à l’étage par une porte en arc plein cintre ouvrant sur un escalier extérieur. La façade s’ouvre encore sur la cour par trois ouvertures superposées: une fenêtre à montants et linteau chanfreinés surmontée d’un arc plein cintre de décharge, une fenêtre à linteau en bois et, enfin, une lucarne avec, de part et d’autre une rangée de trous de boulins. Les communs possèdent une porte en arc plein cintre avec double rangée de claveaux et des ouvertures également en arc plein cintre.

Cette ferme était le chef-lieu d’une extension sur la paroisse de Gouey du fief, terre et seigneurie d’Ozeville-en-Bauptois dont le chef-lieu était le manoir d’Ozeville sur la paroisse d’Appeville. Un aveu, rendu en 1610, nous apprend que cette extension, d’une superficie de 30 acres (24 hectares), était composée de trois aînesses (fief roturiers), dénommées au Barnevillais, au Vavasseur, au Hairon et qu’il y avait un colombier.

Un peu plus loin, sur la gauche en venant de La Volière, on remarque une maison construite au XVIème siècle dont l’ordonnance de la façade a été modifiée à l’époque moderne. A l’étage, des fenêtres modernes voisinent avec des fenêtres surmontées d’arc de décharge avec montants, linteaux et traverse chanfreinées. Au rez-de-chaussée, la porte d’origine, avec larmier, arc de décharge et mouluration a été transformée en fenêtre.

En savoir plus : https://portbailpatrimoine.wordpress.com/2015/09/11/la-ferme-manoir-de-la-grande-rucqueville/

LE HAMEAU AU BEL - Départementale 50  

par Jean Barros, historien

Cet ensemble de trois maisons (propriétés privées) est bien visible depuis la route D50 et la rue qui traverse le hameau. Ce sont des constructions édifiées au début du XVIIème siècle. Deux de ces maisons ont été parfaitement restaurées par M. Claude Lelyon et sa famille. En 1975, elles étaient sans toitures et en péril. La première, située près de la voie ferrée, est constituée de deux ailes en équerre avec, dans l’angle, une tour carrée, couverte d’une toiture à bâtière en pierre, contenant un escalier en vis et, au sommet, une volière à pigeons; on remarque des portes en arc plein cintre, des petits jours à montants et linteaux chanfreinés, des demi-fenêtres avec larmier ou linteau en accolade plate. Dans la cour, jouxtant la rue, un bâtiment séparé abrite un fournil au rez-de-chaussée et une salle à l’étage. Un puit accessible depuis le fournil et la rue permet l’alimentation en eau du hameau

En savoir plus : Hameau Aubel

LE MANOIR du DICQ - Départementale 264  

par Jean Barros, historien

Ce manoir (propriété privée) est situé en limite des communes de Portbail et Besneville à 250 mètres de la D264 (ancienne route de Portbail à Saint-Sauveur-le-Vicomte).

Avant le milieu du XIVème siècle, le manoir du Dicq était situé, comme nous l’indiquent des textes de1397, 1438, 1549 et 1665, au village de La Rivière en bordure du havre sur une pièce de terre nommée « La Croutte du Dicq » où des vestiges étaient encore visibles en 1665. Le texte de 1397 nous apprend que ce manoir « fut abattu par le commandement du Roy de Navarre et de ses gens tellement que riens ny demoura en estat ». C’est probablement au cours de la chevauchée en Normandie de Philippe de Navarre et du duc de Lancastre (juin-juillet 1356), au cours de laquelle l’abbaye de Lessay fut mise à sac, que ce premier manoir du Dicq fut détruit.

En savoir plus : le Manoir du Dick

LE MANOIR DE LA COMTE - départementale 903

Par Jean Barros, historien

Ce manoir (propriété privée) est situé au bord de la route D903 à 350 mètres de Lanquetot. L’aveu rendu au roi, le 20 juillet 1684, par Jean-Jacques Pigache, écuyer, sieur de Lamberville et seigneur de La Comté, mentionne un «Manoir seigneurial composé d’un grand enclost de maisons à hautes et basses court, fermez et entourez de murailles, le tout couvert d’ardoises, une douve à costé vers le midy, le jardin potager et fruitier y joignant sur lequel jardin est assis un collombier vollant, le tout se contenant trois vergez de terre ». 

C’est encore à peu près ainsi que se présente le manoir de La Comté. Le logis seigneurial occupe un angle auprès de la route, les bâtiments des communs sont en équerre. A la face postérieure du logis, côté route, est accoté une tourelle, couverte en poivrière, contenant un escalier en vis desservant l’étage et les combles; des meurtrières pour armes à feu permettant d’assurer la défense.L’accès à l’escalier en vis se fait par une porte à linteau en accolade surmonté de 3 écus sans armoiries. La façade sur cour du logis a été remaniée aux époques modernes.

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